Au printemps, les reines de frelons asiatiques construisent les nids primaires. Ils sont de petite taille, équivalente à une orange, et la reine est seule à l’intérieur. C’est le moment propice pour intervenir et limiter le développement d’une colonie.
Dès le mois de mars, pensez à regarder dans les abris de jardins, les serres, les hangars, sous les gouttières pour y détecter des nids primaires.
Visuellement, le frelon européen est plus grand, plus bruyant et de couleur jaune, alors que le frelon asiatique a une couleur orangée, il est plus petit et peu bruyant.
Que faire ?
Le coût de l’intervention est pris en charge par Fougères Agglomération dans le cadre d’une convention avec la FGDON 35.
Il est nécessaire de suivre cette procédure pour que Fougères Agglomération puisse assurer le financement des interventions.
Quels sont les risques ?
Contrairement aux idées reçues, la piqûre d’un frelon asiatique n’est pas plus dangereuse que celle d’une guêpe.
En cas de piqûres aux doigts ou aux poignets, il faut retirer les bagues et bracelets avant le gonflement de la peau. Le risque majeur concerne les personnes sensibles et allergiques aux venins d’hyménoptères.
La piqûre de frelon, au même titre que celle d’une abeille ou une guêpe, peut occasionner un choc neurotoxique et entraîner une perte de connaissance. Il est donc préférable de se rendre dans un service d’urgence médicale.
Est-ce utile de piéger ?
Le piégeage réalisé ces dernières années sur notre territoire ne montre pas une efficacité avérée. L’utilité du piégeage n’est aujourd’hui pas prouvée scientifiquement. Certaines études montrent l’effet inverse.
En effet, au printemps, la concurrence naturelle entre les reines fondatrices conduit à l’élimination d’une majorité des individus et des colonies. Le piégeage peut même s’avérer néfaste lorsqu’il emprisonne d’autres insectes pollinisateurs : abeilles, guêpes, papillons…, utiles à la biodiversité de nos espaces.